lundi 28 mai 2012

Cusco, t'as d'la Jungle mec??


Nous sommes actuellement à Cusco, ville qui nous a également conquise où d'heureuses rencontres en soirées de folies, nous sommes à la veille d'un départ pour la Jungle avec Elias indien natif qui nous emmène chez lui dans sa communauté.. Au programme chasse à l'arc, pêche, tatouage aux pigments naturels, au milieu des tarantules, des serpents, des crapauds géants, des caïmans, et pour finir, fabrication d'un radeau, trois heures à descendre le fleuve pour aller rencontrer d'autres indigènes...

J'avais terminé le dernier post ainsi, et je me dois de faire l'Erratum à notre grand désarroi!!

Nous sommes bien partis avec Elias pour la jungle de Madre de Dios dans la communauté de Shintuya, à quelques 250km de Cusco, et ce fût encore une fois un voyage épique..

D'abord, d'abord, il y a l'ainé,... Elias qui avait laissé son sac à l'agence de bus et qui ne l'a pas retrouvé (volé ou perdu, abusé en tout cas) et il avait pas mal d'objet de valeur à l'intérieur, ce qui a un peu plombé l'ambiance du départ.

Nous avons ensuite roulé toute la nuit et à l'aube, en arrivant à Atalaya, petit bled de la jungle, nous nous sommes retrouvés bloqués par une rivière qui avait singulièrement monté suite à des pluies anormales pour la saison!!
Nous avons donc patiemment attendu que la rivière baisse dans un petit troquet bien typique.
Vers 14h les différents véhicules bloqués décident de tenter la traversée héhéhéhéhé, et ça nous a bien pris 2h!! D'abord notre bus c'est enlisé puis ce fût au tour du camion qui était devant nous houhouhouhou, vas-y que ça creuse sous les roues, vas-y que je te tracte, vas-y que je coupe du bois, vas-y que ça s'enlise plus profond, mais à force d'abnégation toute indienne, on s'en est sorti et franchement c'était un bon moment!!

En tout cas ça à donné le ton, ici c'est la nature qui règne et le pauvre petit indien "naguawoukah" il fait de son mieux lalalala lalalala!!

Après un stop à Salvacion pour changer de bus, après avoir vu un tigre se balader sur la piste et traversé une bonne dizaine de fois le rio, nous arrivons à Shintuya Alléluhia vers 18h!!! Ce qui fait 24h de voyage soit un bon 10km/h de moyenne!!

Et l'accueil est des plus insipides, on nous adresse à peine la parole, les parents d'Elias se fichent de notre présence, les petits frères également, et ça aussi ça va donner le ton, en fait cette communauté n'est pas heureuse, je crois qu'ils ont un peu le cul entre deux chaises, entre leur passé en autarcie dans une autre région plus reculée et leur présent mi-figue mi-raisin qui donne des huttes avec des toits en calamine, un ado qui regarde des dvd de raggaeton insupportable ou le petit qui matte pokémon sur pokémon, vous l'aurez compris c'est mitigé cochon-dinde!! On est loin du swing du livre de la jungle du roi Louis et de Baloo houhouhouhou!!!

Elias également parrait un peu plus emprunté, il décide de tout et on ne sait pas très bien à quoi s'en tenir, apparemment on va faire un trek de 2 jours pour aller au sommet d'une montagne dans la Selva avec deux chouettes miradors.. Ok c'est toi le chef, chef!! Mais le Radeau, la Pêche, la Peinture, le Crapaud géant??

Vienne ensuite les histoires d'argent qui ont particulièrement agacées Alexia car on apprend que l'apprenti guide fait payer ses services 60 soles la journée, et la pirrogue est à nos frais également, bref l'excursion nous revient quand même à 200 soles (70euros), on est loin de "venez je vais vous faire découvrir mon pays parce qu'on est tous frères!!"

Je pense que l'histoire du sac à dos à dû jouer car il en a perdu pour milles soles d'effets personels mais c'est quand même pas très fair-play... D'un autre côté la jungle à un prix, on y va pas se ballader sans guide mais ça reste amer!!

Et puis, et puis, et puis il y a LA PLUIE qu'est belle comme le soleil,... et qui nous a retardé de deux jours, donc on a pas fait grand chose, j'ai quand même pêché, on a préparé la décoction de teinture avec des fruits qu'on est allé cueillir dans la jungle (à la fronde!!), on a mangé principalement des bananes frites et nos provisions (que les petits frères ont bien chapardé.. on fera pas de dossier sur l'éducation des gosses en Amérique Latine mais ça laisse à désirer.. en un mot tout le monde les laisse faire ce qu'ils veulent).

Puis vînt le départ

Et ce matin là à 6h du mat on le sentait pas, mais on est partit quand même et ça valait le coup, la jungle porte bien son nom, toutes les plantes se battent pour le ciel, s'accrochent les unes aux autres et créent des arbesques de vert, des racines comme des serpents, et ça impose le respect!! Néanmoins, le chemin est vraiment  dur et  Elias  ne nous attend pas et faut qu'on se dépêche à escalader,et on en a plein les pattes, c'est vrai qu'on est passé par un chemin Inca pas encore exploré mais c'est vraiment trop dur, et ça me gratte et l'indien il me gonfle avec ces "tu y accorde trop d'importance", ou "si tu râle trop dans la jungle, l'esprit de la nature va se venger", "marche normalement comme si c'était un sol normal" sauf que c'est de la boue, des pierres, des feuilles et des araignées!!!

La fracture était consommée entre Alejandra Blue et Nagawoukah!!

C'est sur ces entrefaits que nous sommes rentrés à Cusco, pour célébrer la civilisation et faire la fête!!!

Nous partons maintenant pour les plages du nord du Pérou, on saute les treks du machu picchu et la cordillère blanche! C'est surement con mais on commence a fatiguer!!


Sicuani 


CUSCO






En route pour la Jungle

Atalaya




Station service 

La maison d'Elias

Elias et son Papagayo

la cuisine



On the pirogue again

















mercredi 16 mai 2012

TitiKaka


Trève de chanson paillarde,
nous avons quitté la Cochabamba triste
pour découvrir un des plus beaux lacs du monde,
le très sage lac Titikaka.

Nous arrivons à Copacabana où je termine de me remettre de la tourista,
Mateo nous a donné rendez-vous non loin, sur la magique Île du Soleil,
nous embarquons donc pour nous y rendre et séjourner sur une crique
que Bob tempête a débusqué quelques jours auparavant.

Le lieu est paradisiaque, les restes de ruines Incas portent encore les énergies
d'un peuple qui a dû vivre dans la plus grande des harmonies..
En effet chaque point de fuite offre une vue somptueuse
de collines, de nature, de montagnes, de ciel et de soleil..

Sur les hauteurs de l'île, le lac s'étend dans un calme olympien
une palette de bleus et de courants le dessine, ponctué par des îlots inaccessibles
et veillé par des mouettes et des condors qui passent au dessus de nos têtes à quelques mètres seulement.

Nous sommes tout au nord de l'île où ne passent que très peu de promeneurs et de bergers de l'île.
Par contre des cochons (chanchos), des ânes rastafariens, des chèvres folles et la vache sacrée nous regardent ou nous appellent,
et n'hésitent pas à venir à notre rencontre, nous saluer nous souhaiter de savourer la paix qui règne ici..
(à la rencontre des ânes j'ai même eu le plaisir de monter sur l'un d'eux avant un élégant rodéo qui m'en fît descendre presque aussitôt!)

C'est sans aucun doute un des lieux les plus beaux que j'ai vu de ma vie,
il y a bien un chemin qui fait le tour de l'île, qu' Alexia a parcouru en compagnie de Cyril et Peter, compagnons de grotte, de feux de bois et de galets (Francis Cabrel sort de mon corps!!)
Mais toute l'île est accessible par les chemins des ânes et des chèvres,
ainsi l'impression de liberté est totale,
ainsi la plage de sable blanc que j'aperçois là-bas est au creux de ma main,
ainsi le soleil nous tourne autour et le temps n'est que douce chaleur,
ainsi au crépuscule il faut ramener du bois,
ainsi le lac se réveille quand la pleine lune surgît au départ du soleil,
ainsi il me semble que tout les éléments jouent leur rôle pour nous émerveiller...

Vous aurez compris la magie de ce séjour et je souhaite à chacun d'y séjourner un jour.

Nous quittons ensuite cet atypique pays après une dernière belle soirée de fête avec des Boliviens et des Choulitas de compétition qui se soûlent et nous soûlent dans une euphorie nouvelle et réconciliante.

Ensuite Puno, Sicuani pour un petit flop car nous voulions visiter un pont fait de végétations à la manière des Incas mais difficilement accessible et beaucoup trop onéreux  pour s'y rendre..

Nous sommes actuellement à Cusco, ville qui nous a également conquise où d'heureuses rencontres en soirées de folies, nous sommes à la veille d'un départ pour la Jungle avec Elias indien natif qui nous emmène chez lui dans sa communauté.. Au programme chasse à l'arc, pêche, tatouage aux pigments naturels, au milieu des tarantules, des serpents, des crapauds géants, des caïmans, et pour finir, fabrication d'un radeau, trois heures à descendre le fleuve pour aller rencontrer d'autres indigènes...








En route pour l'île!!!




Pink floyd??



La Crique du Dinausaure : Matin Midi et Soir









Adios Bolivia


On a foutu le camp, maintenant on va faire trembler le Pérou