samedi 28 janvier 2012

Uruguay tempête et carnaval

Oh mon bateau ohOhOhOOOoo!!!
qui nous emmène à Carmelo
village gitan où le camping est gratuit
du soleil et des Chivi et quand vient le soir
on contemple le rio de la Plata
et les magnifiques éclairs
et les magnifiques nuages
et le vent qui se lève
viendra, viendra pas
et BiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiM

The Tempête dans la gueule
ou plutôt dans la tente
tiendra, tiendra pas
Bobo qui cours sous la pluie
il a pris l'eau
et va avec les autres naufragés dans les toilettes

avec Alexia on remercie encore St Quechua
protecteur des bagpackers!!

le lendemain
Rebelote
mais que du vent
du gros vent bien fou
plus fou que le vent d'Autan
qui en emporta pourtant!!

Santa Ana

petit coin de paradis

Montevideo

le post pour bientôt

(on part à Valisas où il n'y a plus internet)
(tout va pour le mieux)









lundi 23 janvier 2012

Tigre et cumbia

                             Lancha

Nous sommes donc partis 3 jours au Delta
comme pour se mettre au vert,
les fameuses vacances dans les vacances
qui font tout oublier, même le soleil de Mexico!!

Un bus, un train, una lancha et un ponton
nous arrivons a la Tuna rectangle de prairie
cabane de bambou et manège-parasol en bois,
au bord du rio Capitan, accueilli par Andres
une pizza et un Quilmes, petite cure anti-stress!!

je vous laisse avec les images.
(PS : nous filons aujourd'hui en Uruguay...)









 



Week-end et Gromanche




samedi 21 janvier 2012

Spleen des mers du sud

j'ai beaucoup aimé la jeunesse
et la jeunesse ne m'a pas épargnée

à l'aube du tiers de siècle
la page tournée paraît une couverture
ni brune ni bleu, juste ciel à peine voilé.

des rires il y en a eu tant
et déjà j'aperçois tout ce qu'il reste
ainsi que l'âge n'est qu'éternelle jeunesse

je me fiche désormais
de l'orgueil qui hîer me poussait

je me fiche désormais
d'être l'autre,
que l'autre attend.

ainsi que la nuit est nouvelle chaque fois
que la lune hypocrite y règne sans partage.

et l'ivresse alors, ne supporte le sommeil
et la rues au dehors hystérise l'ennui.

(je me fous aujourd'hui
du sain d'esprit,
qui prie pour être fou)

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j'ai mal de voir que l'ignorance est présente en tout lieu
j'aime à entendre que les pauvres savent mieux
faire de peu, de plus belles histoires ,
qui se racontent avec ce qui reste
et ce qui reste se dit avec les yeux

la course au pouvoir se reflète en bas
dans la course aux misérables
qui ne se ratent que de peu

chaque point de vue se veut toujours plus seul
se réclame de rides qui se font par le manque,
par le manque de ceux qui ne savent être maigre

c'est ainsi que le sud manque souvent d'élégance
et c'est aussi ainsi,
que le sud fait la nique à ce putain de gris

à ce putain de ciel qui fait l'humilité
mais qui oublie trop souvent,
de rire pour ne rien rire.

et l'alcool chaque fois me redonne la vue
que je perd au matin dans la buée de lumière
qui déchire les rêves d'un sarcasme-raison

il faut n'aimer que les trèves,
qui règnent en bord de mer
et prolongent des cabanes de bois
et prolongent l'idées que l'herbe y brille parfois
et assure le fait que le fantasme est le seul être vivant.

mes pieds dansent alors sur des sols trop secs
et ma tête est pleine de révolutions
reste mes mains qui seules commandent l'orchestre,
qui joue des requiems sur des rythmes endiablés.

pardonnez moi si j'ai raison
haïssez moi si j'ai raison.

mercredi 18 janvier 2012

Peña, Piletas y Catedral

Peña

On est parti à l'autre bout de la ville
près de la rive caché par les roseaux
sous les lampions et l'odeur des grillades
où 300 Porteños font la ronde folklore
des pas de deux, de trois et des sourires surtout
jusqu'au petit matin avec les pieds et les mains


--Gromanche--


Piletas

On est parti à un bout de la ville
chercher les piscines et apaiser le cagnard
visite médicale avant d'entrer
des types me matent les pieds
des types me matent les mains
infirmiers chercheurs de champignon
je leur ai parlé des landes et des cèpes
meilleurs coins que l'entre-de-mes-orteils


Asado de Gato

3 ans plus tard de nouveau réunis
sur une terrasse encore et toujours
tu te rappelles Granà, Baptiste et Tonio
tu te rappelles comment on était cons
tu réalises que ça n'a pas changé
autour de 3 kilos de Carne
Une belle tablée de dix zigues
qui s'en vont quand le vin se termine
qui font semblant d'avoir une moustache
et semblant d'avoir un chapeau
pour marcher sur les pieds du Tangos
...

Asi que ya vamos al Tigre!!

samedi 14 janvier 2012

Farniente

Voici donc une semaine que nous sommes à Buenos Aires capital,
et notre ami Alvaro nous a en fait prêter l'appartement de sa soeur qui est à Barcelone ; (sa soeur pas l'appart!!),
Donc en gros on se laisse vivre le jour, on se lève tard, on petit déjeune pendant des heures, en attendant que le soleil se calme un peu avant de sortir visiter les nombreux et différents quartiers de BA!!
Je vous passe les épisodes des bus et les ratages d'arrêts, et les kilomètres à pieds ça use les mollets, et les musées fermés, "à nos actes manqués" Yéhéyéhéyéhéeéeéeéeé!!
Pour l'heure San Telmo a retenu nos faveurs, et la Boca quartier populaire ou réside le fameux ancien club de Maradonna (Boca Junior) nous a bien remué avec ces maisons en bois qui manque de s'écrouler, ces rues désolées et ces épiceries fermés de barreaux car c'est un peu chaud!! ( d'ailleurs je n'ai pas fais de photos pour ne pas m'attirer d'ennuis!!).
Puis le soir nous sortons boire des verres à droite à gauche sur fond de rock argentins, de bar tradis, de terrasses discos et d'avinés patios !!
Pues..
Tout va bien on se fait pas mal au dos, en attendant la Vagabonde Compagnie del Gato y del Bobo (Artistes émérites, NDLR)

                                                     Ernesto Deira

                                                    Je m'accroche au train de la grande vie!!


                                                      Abbey Calle (con Alvaro)

lundi 9 janvier 2012

Primeros pasos

Arrivé au croisement de la rue Yrigoyen et Jose Marmol
Alvaro sur son vélo vient à notre rencontre
A quelques carrés de maisons ; le quartier Almagro
où les arbres accompagnent tout les trottoirs

Une bière Quilmes en terrasse
sur fond d'anarchie immobilière

premiers pas au parc Centenario
le marché traditionnel de fin de semaine
où les chorizos transpirent sur des grills de fortune

premiers empanadas et deuxième Quilmes
et première fatigue du soleil qui accable

Noche Palermo bar lumière et mini-jupe
Argentins mi-gitan mi-gringo et milonga

Dans un jardin à l'ombre d'un oiseau vert
assis dans les racines d'un arbre patriote

à l'angle du grand quadrillage
défilé de voitures du passé
504, Renault 9, Fiat 125 et Torino
truck improbable, 404 et Renault fuego

Puis enfin viens le soir et avec lui l'Argentine
et le tango qui fait la ronde au milieux des peintures
de visages méconnus qui font la gloire d'un pays





dimanche 8 janvier 2012

27 Heures plus tard

Nous arrivons sur la terre de Maradonna samedi 7 janvier 2012 aux alentours de 14h avec la lumière et la chaleur de l'été pour tout "bienvenido".
Comme tout voyage ça commence par une mission et cette fois il fallait trouver de la petite monnaie pour prendre le bus de ville (el colectivo). Car pour rejoindre la capitale depuis le tarmac international qui se trouve à une trentaine de kilomètres de la capitale, trois chemins se présentent à nous ; c'est soi la compagnie de bus privé à $60 pesos, soit le taxi à $180 pesos ou enfin  le bus de ville qui met 2h para llegar,  pour seulement $2 pesos, mais qui -et c'est bien de là que vient le problème- marche a pièces comme une vieille cabine téléphonique!!
Malheureusement les commerçants  indigènes ne rigolent pas avec la mitraille et il n'y a pas moyens d'avoir ni un escudo ni un kopec en ferraille!!
Obligé de faire la queue à la banque pour faire le change!!!
Pues..
C'est après ce flottement (d'une 1h) que le voyage commence!!